La Mort de Joseph Bara
(1794)
Peint à la suite d’une décision de la Convention, le 28 décembre 1793, et laissé inachevé, le tableau resta dans l’atelier parisien de David, et ceci même après l’exil du peintre à Bruxelles. Vendu aux enchères en 1826, il entra dans la collection du comte de Pourtalès, fameux collectionneur qui le céda ensuite à Horace Vernet, petit-fils de Joseph. C’est la toile la plus importante donnée à L'institut Calvet, conservée au musée Calvet.Le jeune Bara servait dans l’armée républicaine qui combattait en Vendée. Le 7 décembre 1793, il est tué, dans des circonstances mal définies. Robespierre, dès le 28 décembre, donne la version officielle de l’épisode, qui en fait un martyr de la Révolution : « Il n’est pas possible de choisir un plus bel exemple, un plus parfait modèle pour exciter dans les jeunes cœurs l’amour de la gloire, de la Patrie et de la vertu ». David, élu depuis 1792 à la Convention, décide aussitôt de mettre son talent au service de la République. Seules les circonstances politiques devaient l’empêcher de mener sa géniale création jusqu’à son terme.
Présentation de l'œuvre
(1794)
Caractéristiques
Huile sur toile
Données spécifiques
846.3.1
Donation Horace Vernet à L'institut Calvet en 1846.