Épîtres et leçons de la messe pour le propre du temps et le propre des saints

Fol. 1. " Dominica prima Adventus. Ad Romanos "

Fol. 71. Propre des saints. " In sancti Andree apostoli vigilia "

Fol. 81 v°. " De sanctissimo Petro confessore, patriarcha nostro "

Fol. 83. Commun des saints. " In vigilia unius apostoli "

Fol. 97. Table des fêtes des saints

Commentaires de Labande. XVIe siècle. Parchemin. 100 feuillets, manquent les fol. 74 et 82.390 sur 285 millim. Un certain nombre d'initiales avec miniatures,dont voici les principales : Fol. 1. S. Paul- encadrement de la page avec ornements renaissance, lambrequins, feuillages, oiseaux. Fol. 5. La Nativité- en marge, un cèdre, avec un pied d'hysope. Fol. 7 v°. L'Enfant Jésus couché sur la paille sous un riche baldaquin-en marge, deux grands hérons. Fol. 49 v°. La Résurrection- une cigogne tient dans son bec un cartouche avec inscription- en marge,fleur de lis couronnée, dragons. Fol. 54 v°. L'Ascension- en marge, licorne à deux têtes. Fol. 55 v°. La Pentecôte. Fol. 59 v°. La Trinité, Dieu le Père tient sur ses genoux son Fils mort- la Cène-en marge, motifs d'architecture, mascarons, animaux fantastiques, etc. Fol. 71. S. André et sa croix. Fol. 72 v°. La Purification. Fol. 75. S. Pierre. Fol. 75 v°. S. Paul. Fol. 78. Couronnementde la Vierge; au verso, S. Michel terrassant le démon- en marge dans les ornements, buste nu d'un homme tenant un bouclier et unesorte d'étendard, avec un cartouche qui porte la date de 1548. Fol. 79. S. Jean écrivant l'Apocalypse- au verso, groupes de saints. Fol. 81. S. Benoît- dans les marges, lion et salamandre- au verso,S. Pierre Célestin, et une figuration du S. Esprit. Fol. 83 v°. LeSauveur bénissant. Fol. 85. Bourreau décapitant un martyr. Fol. 90. Prélat écrivant sur un pupitre. Fol. 93. Saintes en prières. Fol. 95 v°. Scène macabre, deux morts, dont l'un frappe du tambour.Les autres initiales alternativement rouges et bleues sont richementornementées. Rel. bois, recouvert de peau gaufrée, ornée defleurs de lis et de dessins variés. Ces fleurs de lis, semées partout,pourraient faire supposer que ce manuscrit a été exécuté chez les Célestins d'Avignon, qui se disaient de fondation royale, Charles V s'étant déclaré, en 1393, le fondateur et le protecteur de leur monastère. (Célestins d'Avignon, 1 B 90.)