Portrait de l'empereur Marc Aurèle
IIe siècle
Portrait de l'empereur Marc Aurèle sous les traits d'Hélios-Apollon avec ses cheveux bouclés.
« Empereur » et « philosophe », une contradiction dans les termes ? On pourrait le croire en lisant les jugements de certains historiens modernes pour qui Marc Aurèle, empereur faible et médiocre, aurait trouvé dans la philosophie une diversion aux difficultés politiques qu'il avait du mal à affronter. Mais, en fait, depuis longtemps, l'idéal politique romain cherchait à réaliser l'union de la puissance et de la sagesse. Comme l'a écrit J. Gagé, « le Prince a vocation philosophique dès le début de l'Empire [...]. Un chemin logique mènera donc les empereurs au rôle pleinement philosophique d'un Marc Aurèle ». Mais il faut bien comprendre le mot « philosophie ». Pour les hommes de cette époque, la philosophie ne consiste pas en des spéculations abstraites, capables de faire « rêver » et de procurer une évasion, mais dans une discipline de vie qui engage toute l'existence. Un empereur philosophe, c'est tout simplement un empereur qui essaie d'agir raisonnablement. Tel fut Marc Aurèle.
Présentation de l'œuvre
Méthamis (Vaucluse)
1833
IIe siècle
Méthamis (Vaucluse)
Caractéristiques
Marbre
Données spécifiques
G 172
Don Valory en 1835 à L'institut Calvet
Bibliographie et expositions
Pierre HADOT, « MARC AURÈLE (121-180) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 29 juin 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/marc-aurele/