Carry-le-Rouet, le cap
Plus encore que devant les plaines verdoyantes ou les champs de coquelicots, c'est devant la mer que l’homme et l'artiste viennent s´abimer dans une réflexion d'ordre mélancolique. Lieu majeur des effets de la lumière, c'est auprès d'elle que les Fauves sont venus chercher les provocations rétiniennes qu'ils ont su ensuite traduire par le dessin, la peinture.
Ces paysages de Carry-le Rouet, port minuscule de la chaîne de l'Estaque en face de Marseille, ont inspiré dans les années vingt à I’ artiste dont nous possédons également I ‘autoportrait, une série de gouaches sur papier d'épicier encadrées à la façon des œuvres ultimes de Seurat, c'est-à-dire ceinturées d'un encadrement plat sur lequel l'œuvre se poursuit.
Le verre lui-même peut porter des éléments peints, dans un souci de créer un objet total que I ‘image au centre ne suffit pas à définir seule.
Présentation de l'œuvre
Carry-le-Rouet
Caractéristiques
Gouache sur papier brun
cadre peint par l'artiste
35 cm x 22.5 cm
Données spécifiques
999.2.2
Legs Mennessier, 1999 à L'institut Calvet
Bibliographie et expositions
Un Jour.
Oeuvres sur papier du XXème siècle
De Pierre Provoyeur
Fondation Calvet éd.2002