Le bouquet de fleurs d'amandier

Parmi les choses que les artistes présents dans les collections de L'institut Calvet ont ainsi fixées sur le papier, à l'aquarelle, à la gouache ou en photo, se trouvent des fleurs qui sont des choses d'une nature particulière, puisque périssables. 

Traditionnellement, ce sont les sujets de vanités qui émaillent. innombrables, I'histoire de l’art : leur caractère éphémère, leur beauté infiniment fragile en font la métaphore de la vie, de la présence et du destin de I'homme au monde.

Objets d'un véritable culte au Japon, les fleurs entrent dans l'espace intérieur et avec elle, la Nature toute entière. 
C'est dans ce contexte que Vernon Blake les peint, celui de la fascination des Nabis pour l'art japonais, I'économie de moyens du dessinateur d'estampes, de l'ordonnateur des bouquets, de I'architecte des jardins. 

Il est allé encore une fois jusqu'à composer un cadre que Mackintosh n'aurait pas désavoué pour sa gouache flamboyante, sur lesquels sont allées se poser des touches de couleur venues de l'oeuvre.