Tokohoma III
Également dans les gris et les noirs, une encre tourmentée évoque cette fois-ci l'Abstraction lyrique, Messagier et ses écheveaux, les caractères japonais : Tokonoma signifie « alcôve », le lieu dans la maison où I'on place un bouquet, où l'on peut pendre un rouleau peint, supports de méditation. La trace ici est celle du parcours du pinceau sur le papier, de la main et du geste de l'artiste.
David Rosand a écrit : « le coup de pinceau est la trace de la présence du peintre dans son œuvre. De ce fait, et indépendamment de son efficacité dans son rôle imitatif au service de I ‘illusion que l'image est censée produire, il perturbe forcément la surface, compromet la transparence du plan du tableau. Il nous invite à nous attarder en surface, à goûter le plaisir de l'art et, finalement, à reconnaître I'artiste. En fin de compte, le coup de pinceau est une trace de la personnalité »,
Présentation de l'œuvre
Caractéristiques
Encre de Chine sur papier
65 cm x 51 cm
Données spécifiques
22.986
Don de l'auteur en 1978
Bibliographie et expositions
Un Jour.
Oeuvres sur papier du XXème siècle
De Pierre Provoyeur
Fondation Calvet éd.2002