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Pyxides gigognes

Epoque impériale 

Ces délicates boîtes se rattachent à l'univers féminin, au même titre que d'autres objets de parure en os comme les épingles à cheveux, les cuillères à parfum, les peignes, les charnières ou placages de coffrets. Si certaines pyxides servaient de boîtes à fards ainsi qu'en témoignent des restes de substances, d'autres abritaient du matériel de couture, voire des épingles. 

L'usage d'encrier a été également invoqué bien que l'os parût peu compatible avec cette fonction. A l'ordinaire, la surface externe est tournée alors que la cavité interne est travaillée au tour ou au ciseau. Le fond est parfois collé. Le couvercle est constitué d'un bloc ou de plusieurs éléments assemblés. Les pyxides de Caromb appartiennent au type 2 des exemplaires découverts en Gaule méridionale, "cylindrique et décoré à chaque extrémité d'une moulure à profil arrondi et de plusieurs gorges. 

La rondelle constituant le fond est toujours débordante". Pour autant, elles se détachent du lot en raison d'une particularité technique. La plus petite des quatre est pleine et toutes s'emboîtent parfaitement les unes dans les autres. Nous aurions donc là un « chef-d'œuvre au sens ancien du terme, une démonstration de tournage», destiné à la sépulture de l'artisan lui-même ou à un membre de sa famille. 

O.C.

Présentation de l'œuvre

Lieu de fouille

Caromb

Année de fouille

1850

Date

Epoque impériale 

Lieu

Caromb (Vaucluse)

Siècle
IIe siècle

Caractéristiques

Matières

Os

H de 4.3 à 2.3 cm; D de 4.37 à 1.35 cm

Données spécifiques

Numéro d'inventaire

J 497

Musée d'accueil
Musée Lapidaire
Provenance

Achat de L'institut Calvet

Bibliographie et expositions

Bibliographie

Mirabilis collections d'Avignon, SilvanaEditoriale, sous le direction de Pascale Picard