Autoportrait Tsuguharu FOUJITA
C'est autour de cette dernière époque que l'on peut dater cette lithographie.
Arrivé en France en 1913, il habite Montparnasse où il rencontre Picasso et Soutine, L'une des œuvres qu'il envoi au Salon d'Automne en 1921 et qui lui vaut la notoriété est un autoportrait. Il en existe un autre de 1928, au Musée national d'art moderne à Paris.
Le plus japonais des peintres de l’École de Paris, Léonard Tsuguharu Foujita (1886–1968), a débarqué dans la capitale en 1913. Ami de Picasso et de Modigliani, l’artiste a fait de la femme et des chats ses sujets de prédilection. « Je crois que les félins ont été donnés aux hommes pour qu’ils fassent auprès d’eux l’apprentissage de la femme. »
Son trait calligraphique rappelle la tradition japonaise dont il est issu. Foujita a connu de nombreux succès pour ses tableaux mondains et a consacré la fin de sa vie à des sujets mystiques.
Foujita, coupe au bol et lunettes rondes sur le nez, fut l’un des grands acteurs des Années folles, adoré pour son exotisme et son originalité.
Présentation de l'œuvre
Caractéristiques
Lithographie tirée en 50 exemplaires
42 cm x 34.5 cm
Signature en bas à gauche : FOUJITA
Données spécifiques
22121
Don Louis Thomas en 1943 à L'institut Calvet
Bibliographie et expositions
Un Jour.
Oeuvres sur papier du XXème siècle
De Pierre Provoyeur
Fondation Calvet éd.2002