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Lampe à trois becs

Travail campanier, probablement du Ier siècle ap.J.-C.

Lampe à trois becs avec une chaîne de suspension et une inscription gravée sur une plaque à queue-d'aronde. Assez bon état de conservation. Plaque de concrétion assez étendues, très adhérentes, près des becs, autour des anses, sur le bord du disque. Ce dernier et les masques sont très encrassés. Patine noire sur la panse, la plaque à queue-d'aronde. 

La lampe est déformé à la base, enfoncée à la naissance du pied. Récipient coulé. La lampe repose sur un pied circulaire mouluré, assez élevé, à profil concave puis convexe, orné de godrons dans la partie externe inférieure et six trous tréflés disposés autour du trou central d'aération. Cinq fines baguettes moulées se superposent sous le bord du disque. La lampe comportes trois becs plats d'applique similaire, une tête de satyre dont le traitement révèle quelques nuances. L'exécution d'un masque se distingue par sa grande netteté. de même, le travail des yeux varie : les pupilles sont plus ou moins creusées. 

Sur la tête d'exécution, la plus soignée, la cavité très profonde confère au regard une étrange fixité et une singulières force d'expression. Par ailleurs, les trois visages présentent les mêmes particularités morphologiques : barbe abondante et aux ondulations savantes ; moustache épaisse et aux extrémités retombantes, masquant la lèvre inférieure charnue ; traits bestiaux : nez camus, sourcils épais à la ligne puissamment ascendante. 

Deux cornes proéminentes émergent de la chevelure ordonnée en grosses boucles. Sur la tête la mieux travaillée, les oreilles animales se distinguent bien. Les cheveux portent une parure apparaissent trois anses moulurées reposant sur des attaches en forme de palmettes et recourbées en volutes aux extrémités. Leur taille n'est pas strictement identique ; l'une d'entre elles possède des proportions plus considérables que les deux autres. a la hauteur de la naissance des anses, se distingue un décor de trois filets incisés. 

Chaque anse est percée horizontalement de manière à recevoir un anneau. sur deux des anses, le système de fixation, assez grossier, laisse apparaître deux pattes de métal qui traversent l'anse. De chaque anneau part une chaîne qui converge vers un anneau central auquel sont fixés deux maillons. Dans l'un d'entre eux s'insère la bélière d'une plaque de bronze en queue-d'aronde. La bélière du haut supporte une chaîne courte terminée par un gros anneau circulaire, destiné à suspendre la lampe. 

Présentation de l'œuvre

Région
Apt
Date

Travail campanier, probablement du Ier siècle ap.J.-C.

Siècle
Ier siècle ap J-C

Caractéristiques

Matières

H : 10,7 cm ; H du pied : 2,8 cm ; diam. Du disque : 17 cm ; diam. Du pied : 7,9 cm ; diam . Du trou d'aération : 5,7 cm ; longueur totale de la châine : 1,45 cm ; H de la plaque : 7,4 cm ; l. 14,1 cm

Inscriptions

"Au génie de la colonie, Caius Julius Validus, en accomplissement de son vœu"

Données spécifiques

Numéro d'inventaire

J41332

Musée d'accueil
Musée Lapidaire
Provenance

Achat de L'institut Calvet à M. Reboulin en 1886

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