Stèle funéraire anépigraphe (sans inscription)
Epoque hellénistique, IIe-Ier siècles av. J.-C.
Plaque aux bords supérieurs arrondis, sans couronnement ni piliers d’ante (latéraux). A droite, une femme vêtue d’une tunique et d’un manteau relevé en voile sur la tête, est assise sur un fauteuil (thronos) au dossier droit, sans accoudoirs, et aux pieds moulurés. Un tabouret profilé est posé devant le fauteuil.
De la main droite, la femme tend un objet oblong (un œuf ou une grenade) à un gros serpent (drakon) qui lève la tête vers l’offrande. A gauche, une jeune servante, vêtue d’une tunique longue, tient un éventail en forme de feuille d’une main et, de l’autre, présente à l’attention de sa maîtresse, un objet rectangulaire, un objet énigmatique, une tablette à écrire (diptichon) ouverte ou un miroir rectangulaire à boîte. La présence du serpent est exceptionnelle sur les stèles funéraires cycladiques.
Traditionnellement, le serpent, en tant que puissance vitale et bénéfique est considéré comme un attribut du mort héroïsé. Cette pratique religieuse se répand largement à l’époque hellénistique. L’héroïsation du défunt concerne en priorité les hommes, mais non exclusivement. Le processus d’héroïsation témoigne d’un souci d’honorer le disparu à titre civique ou privé.
Présentation de l'œuvre
Epoque hellénistique, IIe-Ier siècles av. J.-C.
Données spécifiques
999.1
Achat de L'institut Calvet en 1999