Voyage de la Pérouse autour du monde
1791
Voyage de la Pérouse autour du monde, publié conformément au décret du 22 avril 1791, et rédigé par M.L.A MILET-MUREAU, Général de Brigade dans le Corps du Génie, Directeur des Fortifications, Ex-constituant, Membre de plusieurs Sociétés littéraires de Paris.
Tome premier
Lapérouse dirigera une expédition chargée de reconnaître les parties septentrionales des rivages américain et asiatique. Des astronomes et naturalistes, ainsi que des artistes peintres seront du voyage. Le 1er août 1785, les deux frégates de Lapérouse, la Boussole et l'Astrolabe, quittent la rade de Brest. Le cap Horn est franchi en février 1786.
En 1788 l'Astrobale disparait au large de la Nouvelle Calédonie, une expédition de Bruni d'Entrecasteaux (1791-1793) ne trouve rien. Peu à peu, cependant, vont s'accumuler les indices d'un naufrage, auquel ont survécu des membres de l'expédition qui ont réussi à gagner la terre. En 1827, le navigateur britannique Peter Dillon localise avec certitude le lieu du naufrage de l'un des bateaux, au large de l'île de Vanikoro, dépendance des îles Salomon, dans le Pacifique Sud, et rapporte en France les premiers objets récupérés de l'expédition. Le 26 février 1828, Dumont d'Urville repère à son tour l'une des épaves (qui sera identifiée plus tard comme étant celle de l'Astrolabe), dans une fausse passe de la barrière corallienne, et collecte quelques vestiges.
Louis Marie de Milet de Mureau rédige le journal en se conformant au vœu de Lapérouse :
« si l’on imprime mon journal avant mon retour, que l’on se garde bien d’en confier la rédaction à un homme de lettres: ou il voudra sacrifier à une tournure de phrase agréable le mot propre qui lui paraîtra dur et barbare, celui que le marin et le savant préféreraient et chercheront en vain; ou bien, mettant de côté tous les détails nautiques et astronomiques, et cherchant à faire un roman intéressant, il commettra, par le défaut de connaissances que son éducation ne lui aura pas permis d’acquérir des erreurs, qui deviendront funestes à mes successeurs: mais choisissez un rédacteur versé dans les sciences exactes, qui soit capable de calculer, de combiner mes données avec celles des autres navigateurs, de rectifier les erreurs qui ont pu m’échapper, de n’en point commettre d’autres. Ce rédacteur s’attachera au fond; il ne supprimera rien d’essentiel; il présentera les détails techniques avec le style âpre et rude, mais concis, d’un marin; et il aura bien rempli sa tâche en me suppléant, et en publiant l’ouvrage tel que j’aurais voulu le faire moi-même. »
Présentation de l'œuvre
1791
Caractéristiques
Imprimerie de la République, Paris-1797
Données spécifiques
Fondation Calvet