Galerie en ruines et figures
XVIIIe siècle
En 1724, le peintre Servandoni arrive à Paris après avoir fui la pauvreté de l'Italie du XVIIIe siècle, pour se lancer dans la poursuite de la fortune. Dans la capitale française, sa carrière est lancée grâce à sa réalisation du décor pour l'opéra Phaéton de Jean-Baptiste. 7 ans plus tard, en 1731, il entre à l'Académie royale en tant que peintre. Cet exploit lui permet de gagner un concours pour la façade de l'église Saint-Sulpice. Ces réalisations lui permettent de se faire un nom dans le paysage artistique, ainsi qu'une fortune tant voulue. Mais avec le succès viennent les excès, lesquels le mènent à la ruine et jusqu'à sa disparition soudaine en 1766. Cette disparition n'avait été remarquée par personne alors que la capitale se passionne pour le "goût grec". Les dessins, donnés par Marcel Puech à L'institut Calvet en 1998, montrent la grandeur du talent de Servandoni mais aussi sa grande contribution dans le développement du goût pour l'art antique.
Présentation de l'œuvre
XVIIIe siècle
Caractéristiques
Gouache sur papier
H : 55cm ; L : 78cm
Données spécifiques
998.1.2
Don de Marcel Puech à L'institut Calvet en 1998
Bibliographie et expositions
BOYER Sylvain, Marcel Puech la passion du dessin, Musée Calvet, Avignon, 2012, 176p.