Troubert et Birotteau
Robert, comte de Montesquiou Fezensac, dont la causticité et le cynisme étaient connus -et recherchés- dans tous les salons. On le connaissait beau parleur, redoutable dans ses réparties, insupportable dans sa prétention. Ce n'est qu'après sa mort en 1921, une fois ses papiers ouverts, que l'on s'aperçut qu’il pouvait être aussi un excellent dessinateur : son portrait de Madeleine ne manque ni de charme ni de savoir-faire ainsi que la Comtesse de Castiglione
C'est dans I ‘insolence qu'il excelle.
Le dessin de Montesquiou destiné à illustrer le César Birotteau de Balzac, bel exemple de portrait-charge, et ici vengeance du grand-seigneur sur I‘ambition petit-bourgeois et le cléricalisme.
Présentation de l'œuvre
Caractéristiques
Gouache
29 cm x 20 cm
Données spécifiques
22.120
Don de louis Thomas à L'institut Calvet en 1943
Bibliographie et expositions
Un Jour.
Oeuvres sur papier du XXème siècle
De Pierre Provoyeur
Fondation Calvet éd.2002