La Sainte Trinité
XVIIe siècle
D'origine catalane, Ribalta quitte Barcelone vers 1592 pour se rendre sur le chemin de l'Escorial, le palais-monastère de Philippe II. Les collections du roi d'Espagne et font du palais une véritable académie pour tous les artistes du pays. Ribalta se tourne peu à peu vers une peinture ténébriste, influencé par Ribera, le plus grand peintre valencien.
Le dessin montre le Fils soutenu par le Père et le Saint-Esprit, qui a ici un visage humain. La représentation du Saint-Esprit, la sagesse divine sous des traits humains est très rare. Cette sagesse est annoncée dans certains passages de l'Ancien Testament, en particulier celui où Abraham reçoit trois personnages mystérieux, considérés comme des anges mais qui sont la Sainte Trinité.
Ribalta s'inspire librement d'une gravure de Dürer de 1511. Dans l’œuvre de l'Allemand, le Saint-Esprit apparaît sous sa forme traditionnelle de colombe immaculée.
Présentation de l'œuvre
XVIIe siècle
Caractéristiques
Plume et encre brune sur papier blanc
H : 30,3cm ; L : 20cm
Données spécifiques
996.7.388
Don de Marcel Puech à L'institut Calvet en 1996
Bibliographie et expositions
BOYER Sylvain, Marcel Puech la passion du dessin, Musée Calvet, Avignon, 2012, 176p.