Tête d’Agrippine
Trouvé à une date inconnue, au début du XXe siècle, « dans un mur de maison », selon Fr. Salviat, « à côté d’une mosaïque », selon G. Jau et enfin « dans le mur d’une maison de la Grand’Rue » d’après S. Grange.
Tête de grandeur naturelle, très mutilée, brisée au bas du cou et dont le nez et le bas du visage manquent. La coiffeure est élégante. Une couronne avec boucles travaillées au trépan, partagée par une raie médiane, couvre le front et descend de part et d’autres du visage, sur les tempes. A l’arrière des mèches torsadées tombent le long de la nuque. Le dessus de la tête est plat. S. Besque a identifié ce portrait d’Agrippine, avec les réserves qu’impose son mauvais état de conservation. Fr. Salviat confirme cette identification, et précise qu’il s’agit ici d’Agrippine la jeune, fille de Germanicus, nièce et épouse de Claude, mère de Néron. Il s’agit du seul portrait impérial connu à Cavaillon et de la seule représentation de l’impératrice découverte en Narbonnaise. Une comparaison peut être établie avec Agrippine du musée Borély, à Marseille (de provenance inconnue) et avec les deux têtes d’Agrippine la Jeune (?) du musée du Louvre publies par K. de Kersauson.
Présentation de l'œuvre
Découverte non localisée, dans la ville actuelle de Cavaillon
Ie siècle ap. J.-C.
Cavaillon
Caractéristiques
Marbre blanc
Hauteur : 25 cm ; largeur : 19.5 cm
Données spécifiques
Inv. 85.45.1.109
Don Cavalier 15/10/1910 - Collection Jouve - Fondation Calvet
Bibliographie et expositions
Aux origines de Cavaillon archéologie d'une ville antique de Cavaillon
Conservation des musées et du patrimoine. Contributions de Vaucluse, Service d'archéologie
Musées et patrimoine de Cavaillon